Myriam et Samuel
VOCATION SACRÉE … SACRÉE VOCATION
« Infirmière depuis 20 ans, j’avais envie de changer pour me recentrer autour de « l’humain » … Quand mon mari s’est lancé dans la construction de tombes, ce fut comme une évidence : j’ai créé mon entreprise de pompes funèbres » explique Myriam.
Le tabou autour de la mort est bien ancré dans nos civilisations occidentales. Apprendre à l’apprivoiser fait partie des défis que s’est lancé Myriam : « Après avoir accompagné beaucoup de personnes atteintes d’un cancer, j’ai l’habitude de parler de la mort. J’accueille les familles dans la peine dans un petit salon, entre les fleurs et les livres d’enfants pour leur expliquer ce qui fait aussi partie de notre vie ».
Humaniser ces moments de deuil en toute intimité, avec courage et empathie est difficile. « Mon expérience comme infirmière m’a bien sûr préparée à cette approche où compassion et discrétion se conjuguent au quotidien », précise celle qui gère la situation de A à Z : « les familles sont complètement démunies face au deuil, et doivent composer avec le chagrin, les démarches, le quotidien, la communication, la cérémonie d’enterrement, le tout en 6 jours maximum, le délai légal ».
Myriam console, organise les obsèques, pare à tous les impondérables : « il est difficile de prendre du recul quand la mort frappe les plus jeunes » consent celle qui va envers et contre tout garder la tête froide pour être opérationnelle : « je prends en charge toutes les démarches, mais la préparation des corps est sous-traitée. Il faut souvent respecter la volonté des personnes disparues, louer des salles pour accueillir les invités aux obsèques, commander les fleurs, et mon mari s’occupe des travaux au cimetière ».
Samuel pose les caveaux, nettoie les monuments, trouve de jolies croix d’occasion en pierre ou en métal. Myriam dirige les cérémonies, pour tout type de deuils, y compris les animaux de compagnie qui ont droit à un cimetière à Vannes.
Myriam & Samuel : BREIZH FUNÉRAIRE
T. 09 83 26 83 71 – ARRADON – OUVERT 24/24
Marie et Axel
KAYAK VAREC’H : 1 AN DÉJÀ
Marie et Axel fêtent leur premier anniversaire ! Il fallut un alignement de planètes parfait pour quitter leur job, dénicher « leur pépite », bénéficier du soutien inconditionnel de leur famille et réussir à venir à bout des démarches administratives … juste avant de donner un premier coup de pagaie pour le début de saison 2023.
Nos deux moniteurs en kayak et paddle sont possesseurs de Masters : Marie entraînait un club d’aviron et Axel excellait en R&D ergonomie du sport, pour les essais terrain : « Rennais d’origine, nous travaillions déjà en saison été depuis 5 ans dans le Golfe, mais sommes partis en pays basque – les aléas professionnels. Avec un seul but : revenir nous installer ici pour créer notre business ».
À l’écoute des opportunités, peu nombreuses, disons-le, Marie apprend la mise en vente de Kayak Varec’h, à Bois bas. Notre jeune couple, uni dans la vie depuis 2015, saute le pas : « On a lâché nos deux CDI, plié bagages pour venir nous installer temporairement chez les parents de Marie : un sacré risque professionnel car la saison 2023 n’allait pas tarder à débuter » se souvient Axel.
Et Marie de préciser : « C’’était une chance inouïe de trouver ce fonds de commerce à racheter, de pouvoir anticiper notre changement de région, gérer nos préavis respectifs : une belle galère, noyés dans la paperasse à distance ! Merci à nos parents pour le suivi »…
Le bonheur n’est pas dans le pré mais plutôt sur le plan d’eau face à l’Île d’Irus, pour nos deux tourtereaux.
La position de leur base à Bois Bas les affranchit des problèmes de marée. Leurs clients les écoutent, admiratifs, parler des zones de parcs à huîtres, des courants, décliner à l’infini les richesses du golfe, d’un coup de pagaie vers les îles toutes proches.
Des idées ? Marie a inventé le « Géocoaching 2024 », 2 jeux de pistes avec balises à dénicher autour de chez eux, avec ou sans chrono : ludique et/ou sportif selon le niveau choisi. En cours de référencement au Parc Naturel Régional et pour la marque BRETAGNE, Marie et Axel ont peaufiné leur stratégie l’hiver dernier.
TAHE Outdoors (la boutique de Maxime à Ploeren) fournit principalement le matériel. Axel détaille : « On dispose de quoi accueillir 40 personnes pour développer une activité séminaire d’entreprises ». Marie ajoute : « il ne nous reste plus qu’à trouver une maison … »
Facebook : Varec’h Kayak – Axel & Marie
Insta : varechkayak_axel_marie
Solenn
SOLENN : D’INFIRMIÈRE A CHEF D’ENTREPRISE
‘’LA PETITE BULLE’’, quel joli nom pour la mini-crèche de Solenn ! Créée voici un an, C’est l’heure des bilans : « j’ai beaucoup appris sur le tas, un peu dans la douleur, si l’on considère la restauration des bâtiments de la mini-crèche, la création de l’entreprise, l’embauche des salariés, l’accueil des petits et tout ça en même temps que la construction de la maison familiale à Baden et … j’ai 3 enfants. J’ai vécu cette année avec une énorme charge mentale. Ouf, on commence à respirer et trouver notre rythme de croisière ! »
Solenn est tout douce, l’une des qualités indispensables pour qui veut accueillir 12 tout-petits de 10 semaines à 3 ans et plus. Il en faut d’autres ? « beaucoup d’écoute, de la patience, de la disponibilité » affirme celle qui a lâché son job d’infirmière en milieu hospitalier pour se lancer dans la grande aventure de l’entreprenariat : « j’aime les petits enfants, je voulais créer une mini-crèche, structure à mi-chemin entre les assistantes maternelles et les crèches multi-accueil. J’emploie 4 salariés, je m’occupe des petits et je rends compte aux parents. Je dois donc gérer la partie administrative, les institutions, l’organisation pour les repas du midi et les goûters (‘’Ansemble’’ livre et il n’y a plus qu’à réchauffer), la propreté des locaux, etc. – Solenn super boss, alors ? – Oui ! (rires !) »
Solenn et ses troupes s’occupent chacune de 4 enfants (6 dans les grosses crèches), accueillent les petits de 08.00 à 18.30 heures en semaine et peuvent prendre en charge un enfant en situation de handicap : « mes 10 ans d’infirmière sont un vrai plus ! » résume Solenn qui a découvert les petites joies quotidiennes du chef d’entreprise : « quand il s’agit de remplacer au pied levé un personnel malade, de secourir un enfant qui s’est fait mordre ou griffer (ça arrive fréquemment dans toutes les crèches !) » Mais elle avoue être ravie : « j’ai gagné en liberté, j’adore mon job, il est très gratifiant, je vois évoluer les petits dont on s’occupe parfois plusieurs années. On passe presque 40 heures par semaine avec eux, c’est un vrai bonheur ! »
LA PETITE BULLE – 20 route de kérioué, Brech, France contact@lapetitebullemicrocreche.com
Facebook : La Petite Bulle, Micro-crèche
Yvon Daoulas
LA SILZIC D’YVON DAOULAS, CHOUCHOU DES PONTONS
« J’ai développé un concept de sécurisation des bords de l’eau. Il s’agit d’un totem en forme de point d’exclamation, qui contient une bouée, un téléphone d’appel des secours, une échelle, un extincteur ».
Yvon a développé la bouée voici 15 ans avec son frère Alain ; les poignées permettent d’être trainé en nage indienne, à moins de la ceinturer de façon traditionnelle. Son originalité ? la bouée s’appelle ‘’SILZIC’’, saucisse en breton ! Bâtie autour d’une grosse ‘’frite’’ renforcée pour pouvoir tracter jusqu’à 500 kg, la SILZIC est rapidement devenue la chouchou des pontons par son design et le concept multifonctions du totem.
Le téléphone d’appel des secours peut être filaire ou GSM selon la densité des réseaux où Yvon implante ses totems. Des panneaux solaires se fixent sur le dessus de la borne pour l’alimenter en courant et l’éclairer de nuit.
Installé à Baden depuis 2010, Yvon sourit en pensant à ses premiers clients : le lac de Thonon-les-Bains puis quelques communes suisses !
Yvon travaille chez lui, avec un stock de matières premières made in France à 95%. Il assemble les totems (charnières, stickers, bouées, échelles, panneaux modulables, etc.) qui proviennent de Brest, Port-la-Forêt, Chateaubriand, Vannes, St Avé.
Il manage le tout avec brio mais avoue : « la force de frappe commerciale : c’est mon point faible, j’ai du mal à trouver de nouveaux marchés, principalement des institutions, des mairies, parfois des navires de commerce, des pétroliers ou les bateaux de course qui me demandent mes bouées. Je manque de visibilité sur le Net ! »
Le petit plus par rapport à la concurrence ? « Tout est intégré dans les coques sur le totem, à l’abri de l’eau de mer, de la pluie, des UV. L’échelle pliée peut mesurer jusqu’à 3,5 mètres. Le totem protège chaque élément et tout vieillit bien !
Alors … Y a-t-il un totem et sa SILZIC à Port-Blanc ?
Pour faire connaissance : http://www.ydouest.fr/
Entretiens réalisés et publiés par l’équipe Communication des Pépites du Golfe